La IIIème République est instaurée suite à la défaite de l’Empereur. Elle arrive dans un contexte compliqué où Paris est occupé par l’armée prussienne. L’Armistice est signé mais les Parisiens acceptent très mal cette politique : eux qui ont résisté, ont l’impression d’être floués. Par la suite, l’IIIème République parviendra à s’imposer par le vote.
Après la défaite de Sedan, les Prussiens font le siège de Paris qui capitule le 28 janvier 1871. Les Français élisent des députés monarchistes favorables à la paix. Le gouvernement provisoire dirigé par Adolphe Thiers négocie avec la Prusse.
En 1871, de nombreux députés souhaitent rétablir la monarchie, mais la majorité des Français tient au suffrage universel et préfère la République.
Thiers a rendu possible une République conservatrice, mais il démissionne en 1873. Le Maréchal de Mac-Mahon lui succède en attendant le rétablissement de la monarchie, selon sa pensée. Mais les divisions des royalistes empêchent le retour de la monarchie.
Les lois constitutionnelles adoptées en 1875 mettent en place la République. Le rôle du Président de la République est limité, le gouvernement est contrôlé par les députés, élus au suffrage universel masculin.
Formant une Constitution de compromis, les lois constitutionnelles de 1875 établissent une république parlementaire de type bicaméral. Marqués par le renversement de la République en 1851, les républicains ne vont accorder au chef de l’Etat qu’un rôle représentatif.
A partir de 1879, les Républicains ont la majorité au Sénat et à la Chambre des députés. Ils décident que le 14 juillet sera fête nationale et adoptent la Marseillaise comme hymne national. Dans toutes les villes sauf à Paris, les conseils municipaux et les maires sont élus au suffrage universel masculin.
En 1881, Jules Ferry, républicain modéré, fait voter les lois qui mettent en place un enseignement primaire gratuit et obligatoire, qui devient laïc en 1886. Les instituteurs diffusent dans toute la France les idées républicaines.