Ayant écrasé, le 5 octobre 1795, une insurrection royaliste à Paris, le jeune général Bonaparte est nommé à la tête d’une armée par le Directoire, et part combattre les Autrichiens en Italie. En 1797, Bonaparte signe le Traité de Campoformio avec l’Autriche. En 1798, Bonaparte part en campagne en Égypte, et reçoit le commandement de l’expédition.
Une fois la paix rétablie avec l’Autriche en 1801 et avec l’Angleterre en 1802, le général Bonaparte, héros de l’armée révolutionnaire, est nommé Consul à vie sous la Constitution de 1802. La constitution de 1804 proclame Napoléon, Empereur des Français, et la dignité impériale héréditaire dans sa famille. Le sacre aura lieu le 2 décembre 1804 à Notre-Dame de Paris. Bonaparte devient Napoléon Ier.
En 1812, l’armée de Napoléon envahit la Russie. Surprise par l’hiver, elle est anéantie par le froid et les Cosaques. Les rois européens saisissent cette occasion pour s’unir ; ainsi la Prusse et l’Autriche déclarent la guerre en 1813, et Napoléon est vaincu à Leipzig.
N’ayant pu empêcher l’invasion de la France, Napoléon abdique le 6 avril 1814. Exilé sur l’île d’Elbe, il s’échappe et en mars 1815 reprend le pouvoir durant les « Cent Jours ». Louis XVIII s’enfuit à Gand. Vaincu le 18 juin 1815 à Waterloo, Napoléon abdique le 22 juin et se rend aux Anglais qui l’exilent à Sainte-Hélène, où il meurt le 5 mai 1821.